Ne plus jeter les produits consommables!

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les représentants de la grande distribution ont accepté en fin août dernier de favoriser au maximum les dons aux associations,  rapporte les echos Paris.

Favoriser les dons des invendus aux associations

Après plusieurs jours de négociation, l’état et les distributeurs sont convenus à une « convention d’engagement volontaire » (site les echos) afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. En revanche, il s’agit juste d’un accord, donc il n y aurait pas de punition en cas de respect, en contre partie, les distributeurs privilégieront les dons à des associations d’aide alimentaire pour les humains et animaux, avance François Gontier Paris  président EEM et DUC.

Les interdictions de la convention

Le texte interdit aux distributeurs de rendre impropres les denrées consommables, il s’agit de mettre fin à la fameuse javellisation des produits invendus. Les grandes surfaces veulent donner les invendus aux associations caritatives « habilitées » et « qui en font la demande ».

Une convention « gagnant-gagnant »

Selon les études, la grande distribution ne représente que 6% du gaspillage français selon lefigaro Paris. Pour s’engager à faire des dons aux associations, les grandes surfaces voulaient obtenir des contreparties au niveau de l’état, notamment l’allongement des dates limites de consommation sur certains produits, la vente de fruits ou légumes trop mûrs ou la vente à prix cassés de produits à date courte.

Les distributeurs comme Auchan, Carrefour, Casino, Intermarché etc. demandent à ce que l’état s’engage à mieux équiper les associations en vue d’assurer une collecte efficace, ils ont eu gain de cause.

Voilà un débat qui finit bien, pourvu que les ménages en font de même de leur côté.

François Gontier, PARIS, Ile de France

Crise agricole…Un accord trouvé en belgique

François Gontier, Paris

Les acteurs du secteur agroalimentaire belge ont trouvé un accord après plusieurs mois de négociations sur un système d’aides à court terme pour les secteurs laitier et porcin d’une valeur de 46 à 30 millions d’euros.

Le fonctionnement de l’aide

Le but de l’aide est de stabiliser sur le long terme les prix par litre de lait et par kilo de viande de porc et le revenu des éleveurs. Le versement de l’aide portera sur une période de 6 mois aux producteurs laitiers mensuellement. Le financement de l’aide s’étalera sur 8 mois et pourrait se traduire par l’augmentation du prix du lait dans les rayons ou par une baisse des marges des distributeurs.

L’impact de l’embargo russe sur le secteur porcin

Le secteur porcin durement frappé par l’embargo russe se verrait allouer le montant sous forme forfaitaire par truie présente dans les exploitations porcines. Ce type d’aide est une première pour le secteur porcin belge.

L’accord trouvé met fin aux actions menées depuis des mois par les agriculteurs, les différentes parties s’engagent ainsi à s’abstenir « de tout comportement ou de tout message susceptible d’aggraver manifestement la situation de crise et de porter gravement préjudice aux opérateurs du/des maillon(s) concerné (s) ».

Vous trouverez l’intégralité de l’accord sur le site lesoir.be

François Gontier, Paris, EEM

Des investissements importants pour l’agriculture!

Dans le contexte de la crise actuelle, le président de la « FNSEA » chiffre les investissements du secteur agricole à trois milliards d’euros sur trois ans permettant à l’industrie de retrouver la compétitivité. François Gontier, Paris, EEM vous dévoile l’interview du président de la FNSEA dans le journal du dimanche paru dans lesechos.fr, à Paris.

La modernisation du secteur agricole

investissement-agricole-francois-gontier_parisSelon le patron du syndicat agricole, il est nécessaire « d’engager un vaste plan pour moderniser les bâtiments, automatiser les abattoirs, organiser les regroupements d’exploitations afin qu’elles soient plus productives ». Pour retrouver la compétitivité, la France doit investir trois milliards d’euros en vue d’être au même niveau que l’Allemagne.

Plan d’urgence du gouvernement

Face à la crise du monde agricole, le gouvernement a présenté au mois de juillet dernier son plan d’urgence de 600 millions d’euros dans le but de soutenir les éleveurs, touchés durement par une crise des prix et un endettement massif. En plus des allègements de charges fiscales prévues dans le plan, les éleveurs réclament une réforme structurelle de l’agriculture pour pouvoir combler l’écart de prix avec les autres pays européens.

La crise des éleveurs s’invite au conseil européen

Le 7 septembre prochain, à la demande de la France, un conseil extraordinaire des ministres de l’Agriculture sera tenu sur le sujet de la crise agricole. La question de l’embargo russe qui pèse depuis sur les exportations d’une série de produits agroalimentaires européens est cruciale.

François Gontier, EEM, Paris

Quelles alternatives au nettoyage dans l’industrie agroalimentaire?

François Gontier, Paris

Pour nettoyer et désinfecter les machines, l’industrie agroalimentaire a besoin d’importantes quantités d’eau et de détergents. La pratique est restée la même depuis plus 20 ans, mais quelles alternatives existent? François Gontier, EEM, Paris vous donne des réponses sur la base d’un article tiré du site agro-media.fr

Une méthode de nettoyage traditionnelle

Dans les industries agroalimentaires, le nettoyage débute par le rinçage avec l’utilisation de 30 litres par minute selon Tommy Rysholt Andersen, Pdg de Foamico, Paris. La deuxième étape commence par le mélange d’eau et de produits chimiques qui agit sur les machines quelques temps avant de les rincer à nouveau. C’est une méthode très utilisée par la majorité des entreprises agroalimentaires.

agroalimentaire nettoyage françois gontierAujourd’hui, dans le souci de faire des économies et de respecter l’environnement, certaines entreprises s’intéressent de plus en plus aux alternatives possibles. Ainsi, au niveau européen, de nombreuses techniques de nettoyage alternatives et innovantes respectueuses de l’environnement commencent à fleurir. François Gontier vous donne quelques exemples:

La vapeur sèche saturée

Le nettoyage à la vapeur sèche est une technique qui se base sur la projection de vapeur d’eau sous forte pression. En effet, si la température de la vapeur dépasse 110°C, elle devient un agent tension-actif puissant qui provoque la rupture des liaisons physico-chimiques qui retiennent les saletés et graisses collées sur les surfaces à nettoyer.

Avec cette technique, la quantité d’eau nécessaire est nettement moindre que lors d’un nettoyage manuel à l’eau froide ou tiède. Par ailleurs, il faut noter que les coins fortement encrassés, ou particulièrement infectés, peuvent nécessiter l’ajout d’un produit désinfectant ou d’un détachant adapté. Il se trouve également que cette méthode convient le plus aux secteurs, où il est impossible d’utiliser de l’eau.

La lumière pulsée

Cette méthode se serve de la technologie de la puissance pulsée pour détruire les micro-organismes grâce aux flashs intenses de lumière. Ces flashs intenses de lumière sont émis par une lampe focalisée sur la surface à traiter par un réflecteur.

Vous trouverez sur agro-media.fr toutes les autres alternatives aux procédés de nettoyage et de désinfection traditionnels.

François Gontier,Paris, ile de France

Promouvoir l’innovation alimentaire…La commission alimentaire engagée

Francois Gontier, EEM, Paris

La commission de la sécurité alimentaire et celle de l’environnement, dans le cadre de leur soutient à l’innovation alimentaire ont adopté un projet visant à simplifier la procédure d’autorisation pour les nouveaux aliments avec le conseil des ministres. Découvrez tous les projets de textes visant à encourager l’innovation alimentaire par François Gontier, Paris, Ile de France.

Restrictions des tests sur les animaux

Lors des débats sur ce projet d’innovation alimentaire, les députés européens ont exposé leur souhait d’inclure dans le champ d’application du règlement les dérivés d’animaux clonés, les mesures visant à garder les nanomatériaux sous contrôle ainsi que les restrictions de tests sur les animaux.

Les mesures ont été approuvées à 36 voix pour, 29 contre et 3 abstentions. Les députés veulent aller plus loin, ils souhaitent que le conseil des ministres vote le projet de règles permettant aux nouveaux aliments de faire l’objet d’un contrôle de sécurité et d’une autorisation de manière harmonisée au niveau européen.

Les principes de précaution sur le clonage

Le champ d’application du projet couvre également les aliments qui se composent de cultures de cellules ou de tissus dérivés d’animaux, de plantes, d’algues, de champignons ou qui sont produits à partir de ces cultures. Dans le cas où il est difficile d’évaluer la sûreté d’un aliment, la Commission européenne devra appliquer le principe de précaution sur cet aliment en question.

Le texte va encore plus loin en stipulant que l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) devrait mener une évaluation pour tous les cas où un aliment est susceptible d’avoir des répercussions sur notre santé.

Le projet sur l’innovation alimentaire a écourté le délai accordé à la Commission afin de statuer sur la commercialisation ou non d’un nouvel aliment en passant de 9 à 7 mois. Ce délai permettrait de mettre facilement sur les marchés des produits alimentaires en provenance de pays tiers.

Diminution de l’expérimentation animale et Nanomatériaux

Il est prévu dans le texte de projet sur l’innovation alimentaire d’inclure une définition claire des nanomatériaux permettant de poursuivre les progrès scientifiques.

De plus, les micelles et liposomes sont également explicités et mentionnés dans le texte. Le texte avance que les tests effectués sur les animaux devraient être remplacés, réduits ou améliorés ou si possible, être évitée.

François GONTIER,PARIS, Ile de France

La sécurité alimentaire …Une préoccupation mondiale!

Francois Gontier, Paris, Ile de France

Avec l’augmentation de la population mondiale, mettre au premier au plan la sécurité alimentaire est primordiale. Elle est devenue un axe de préoccupation grandissant pour le grand public, les industriels et les pouvoirs publics selon Nicolas BRAUN, Directeur Associé de Novolyze.

Des maladies liées à l’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire ne touche pas que les pays du sud, en europe aussi certaines personnes n’ont pas accès à une « alimentation en quantité et qualité nutritives suffisantes pour une croissance et développement normal leur pemettant de mener une vie saine et active » d’après la FAO.

C’est dans ce contexte qu’un rapport avait été demandé et remis à Stéphane Le Foll en décembre dernier mettant en lumière la baisse des contrôles alimentaires au cours des dernières années. Cette baisse a eu pour conséquence une « Augmentation du nombre de cas de listérioses (+40 % entre 2004 et 2012), de campylobactérioses (+130 % entre 2004 et 2012) et de toxi-infections alimentaires collectives (+111 % entre 2004 et 2013, +166 % pour celles liées à la restauration commerciale) ».

Vigilance sur les dangers des microbiens

Dans le rapport rendu au ministre de l’agriculture, les contaminations ne sont plus seulement liées à des denrées animales, mais également à des produits végétaux comme les graines germées et les protéines végétales… . Le rapport, appelle donc à la vigilance vis-à-vis des dangers microbiens, car les moyens au niveau européen sont parfois inadaptés et peu modernes pour prévenir les différents risques. Par ailleurs, pour plus de protection, les réglementations évoluent constamment en ce sens. Nous pouvons ainsi parler de la préparation du futur « Paquet Hygiène» en Europe.

Des approches sur le développement des germes

Dans le respect des réglementations, des approches sur le développement de germes modèles non pathogènes sont envisagées tout en mimant le comportement des germes pathogènes pouvant être présents dans les produits alimentaires.

Ces bactéries inoffensives permettent aux entreprises agroalimentaires de valider l’efficacité des paramètres de traitement (température, temps de cuisson…) des procédés industriels qui assurent la réduction microbienne des produits de type stérilisateurs, fours industriels, extrudeurs, sécheurs, torréfacteurs… et de mieux maîtriser les risques dans la durée selon Nicolas BRAUN, Directeur Associé de Novolyze.

Des appels à projet

Dans le cadre de la sécurité alimentaire, le gouvernement a lancé des appels à projet début 2015. L’un des thèmes portaient sur « Garantir la qualité et la sécurité des aliments et boissons » et la « sécurité sanitaire et la traçabilité ». La sécurité alimentaire est donc une préoccupation pour tous qui devrait encore monopoliser l’actualité.

François Gontier, Paris, Ile de France

Secteur viande et volaille…en perte de compétitivité!

Depuis quelques années maintenant, le secteur viande et volaille est en perte de compétitivité, et le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes n’a pas arrangé les choses. François Gontier,Paris, EEM vous explique pourquoi la filière peine à être compétitive face à ses concurrents sur la base d’un article de agro media?

La limitation des promotions avancée par le gouvernement

Pour aider le secteur de la viande, le gouvernement s’en est mêlé par la voix de François Hollande à Paris qui appelle les français à consommer de la viande française. Le gouvernement a ainsi déclaré que « les promotions permanentes perturbent le marché et détruisent de la valeur, dans un moment de grande fragilité des filières viandes ». Après ce constat, il compte limiter les promotions de viande porcine à deux périodes de l’année, en septembre et au début du mois de janvier dans les grandes surfaces.

La baisse des marges dans le secteur viande

Il y a quelques semaines, des éleveurs bovins avaient bloqué une quinzaine d’abattoirs, ce qui montre à quel point les tensions sont grandes sur la filière. La raison de la manifestation est due au fait qu’il manquerait aujourd’hui 20 centimes par kilo de viande aux éleveurs de viande porcine pour faire face au déficit d’exploitation selon le président de la Fédération nationale porcine, située à Paris en ile de France.

D’après Dominique Barrau, dans la Croix, le prix moyen au kilo aurait chuté de 3,5 à 2,70 euros. Et selon l’Observatoire des prix et des marges 2014, les prix de la viande à la production ont baissé de 6 à 8 % alors que les prix au détail ont augmenté de 1 %. Il se trouve que depuis la crise de 2008 qui entraîné la baisse du pouvoir d’achat, la consommation de la viande a baissé auprès des ménages.

Une lueur d’espoir pour la production de viande

filière volaille et viande françois gontier parisSur les analyses des spécialistes de la filière, la production de la viande et les produits à base de viande ont connu une hausse au second semestre 2014 après des années de difficultés. Cette hausse, le secteur le doit aux viandes bovines qui l’ont tiré vers le haut. Afin de mieux analyser l’état de difficulté de la filière et apporter des solutions appropriées pour favoriser la compétitivité, il faut observer chacune des filières.

Quelles pistes pour relancer les filières porcine et avicole?

La baisse de la production de viande porcine depuis 2010 a entraîné des difficultés pour les abattoirs qui ont du mal à mobiliser des économies d’échelle par rapport à leurs concurrents européens. Les producteurs français de la filière porcine ne disposent pas de volumes suffisants, les marges sont faibles pour moderniser leurs exploitations, refonder les relations contractuelles et commerciales et valoriser leur production.

En revanche, la consommation de la volaille connait une hausse dans le monde et désormais l’Union européenne est à peine autosuffisante. En France, la perte de compétitivité a fait chuter de 20% en 10 ans la production en entraînant une baisse des exportations.

L’enjeu aujourd’hui est de relancer la filière, notamment le poulet standard par la reconquête du marché national et le renforcement des exportations vers les pays tiers qui enregistrent l’essentiel de la demande.

Dans la recherche de la compétitivité, le gouvernement doit aider les entreprises à investir afin qu’elles modernisent les sites industriels pour les rendre plus compétitifs. L’une des pistes de réflexions du gouvernement porte sur l’arrêt des promotions à prix cassés et la simplification des gammes de produits.

Comment relancer la compétitivité du secteur viande?

Afin de relancer la compétitivité, le gouvernement a mis en place un certain nombre d’aides pour le secteur de la viande. Le Pacte de responsabilité est l’une d’entre elles qui prévoit des allègements de charge de 27 millions d’euros pour l’élevage de bovins allaitants et de 19 millions d’euros pour l’élevage porcin.

De plus, en collaboration avec les régions 200 millions d’euros seront mobilisés par an durant 5 ans pour la modernisation des élevages au travers du Pacte de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE).

Les extraits de cet article ont été tiré du site agro-media.fr

Vous trouverez sur ce site toutes autres les mesures étatiques destinées à relancer la compétitivité de la filière viande.

François gontier, président de EEM à Paris

Vivre sans huile de palme!

Adrien Gontier (chimiste français) Paris

Adrien Gontier (chimiste français) Paris

Aujourd’hui, l’huile de palme est utilisé dans plusieurs recettes de la grande consommation. Pour trouver une alternative à cela, un jeune chimiste français du nom d’Adrien Gontier s’est lancé le défi d’élaborer des recettes sans huile de palme. François Gontier vous explique cet engouement et les solutions proposées par ce chimiste dans cet article.

L’huile de palme…Une utilisation massive

Depuis plusieurs années, l’huile de palme est utilisé massivement par certaines entreprises agroalimentaires, ce qui lui fait de la matière première la plus consommée sur la planète. La raison de cette utilisation s’explique par le fait que cette matière grasse coûte moins chère et est plus stable que les autres sur le marché.

La forte demande sur les marchés mondiaux a eu pour conséquence l’abandon de la production des autres types de plantes, ce qui engendre une diminution de la biodiversité. De plus, l’huile de palme a un impact sur la santé des consommateurs, c’est d’ailleurs tous ces effets néfastes qui ont dénoncés par les écologistes.

Des conséquences désastreuses

Chaque année des milliers d’hectares sont détruits en Malaisie et Indonésie en raison de la culture de palmiers destinée à produire l’huile de palme. Une conséquence qui conduit la population locale à quitter leur terre. Pour protester contre cette utilisation, le chimiste français Adrien Gontier adhérent à Greenpeace, élabore des aliments sans huile de palme, comme les biscottes, les pâtes à tartiner, les dentifrices etc. à base de produits naturels afin de les partager au plus grand nombre.

Dans le cadre de son engagement, il donne régulièrement des conférences sur le sujet lors des salons bio ou écologistes. Selon lui, on retrouve parfois l’huile de palme dans certains produits dérivés tels que les émulsifiants, antioxydants et émollients et même dans les produits d’entretien, d’hygiène, dans certains médicaments ou encore dans le carburant diesel par le biais des agrocarburants.

François Gontier, Paris, EEM

Étiquetage alimentaire…Origine des viandes renseignée!

Depuis le scandale des lasagnes à la viande de cheval, l’étiquetage des viandes pré-emballés de volaille, cochon, ovin en Europe s’est imposée pour toutes les viandes. François Gontier vous délivre tous les détails de la mesure de l’Union Européenne sur la traçabilité des viandes.

Une traçabilité généralisée

traçabilité viandes agroalimentaire finance_paris

paris

La traçabilité sur l’origine des cochons, volailles et ovins, caprins s’est imposée au niveau européen afin de mieux informer les consommateurs sur la provenance des produits qu’ils achètent. Jusqu’à ce mois d’avril 2015, seule la viande bovine devrait justifier sa traçabilité.

Un progrès jugé insuffisant

Si l’Union Européenne a fait un pas vers la protection des consommateurs, les associations et certains élus jugent insuffisants cette règle. Selon eux, celle-ci ne portera que sur les lieux d’élevage et d’abattage, l’industrie agroalimentaire n’a pas l’obligation de mentionner le lieu de naissance des animaux. De plus, la mesure ne concerne que les viandes fraîches et congelées et non sur les viandes transformées, notamment saucisses ou hachis.

Les débats continuent au sein de l’Union Européenne afin d’instaurer plus de traçabilité sur les viandes transformées.

François Gontier, paris, ile de france